Chef Thierry Faucher
16/04/2014
Les petits choux salés de Thierry Faucher
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18/04/2014
La papillote de maquereaux de Thierry Faucher
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06/12/2011
Pour la deuxième fois, Jean-Luc Petitrenaud vient enregistrer son
émission "Le Bistro du Dimanche" chez nous.
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12/10/2009
Sébastien Pancod de l'atelier des Gentlemen, et le chef Faucher vous
font découvrir le "rasage plaisir". A réserver le Vendredi matin.
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20/04/2009
Descendez de votre cheval, entrez au saloon, installez-vous sur le fauteuil du barbier... Non, ceci n'est pas la scène d'un western mais au cheval près - un Vélib fera l'affaire !-, celle d'un déjeuner au Barbezingue. Dans son nouvel établissement ouvert le 20 janvier - ndrl : jour de l'investiture d'Obama -, Thierry Faucher déjà propriétaire de l'Os à Moelle (Paris 15ème) lance un concept inédit. Les clients affluent pour retrouver l'ambiance d'antan, s'installer sur les grandes tables d'hôtes du 1er étage, discuter avec leurs voisins... et déguster de merveilleuses recettes terroir à un rapport qualité-prix imbattable. La preuve avec le menu " table d'hôtes " à 19€ midi et soir ou le copieux menu dégustation à 30€. Et puis " si le menu ne vous convient pas, vous pouvez toujours vous faire cuire un oeuf !", lit-on à côté d'une petite panière remplie d'oeufs. Vous l'aurez compris, ici, la décontraction est de rigueur !
Pour 4 personnes
24 escargots
100g de beurre
2 oeufs
2 gousses d'ail hachées
½ botte de persil plat
100g de chapelure
2 branches de thym
400g de salade mélangée
Huile pour friture
Vinaigrette
Menthe
Faire revenir les escargots au beurre, bien assaisonner et ajouter l'ail haché. Laisser refroidir. Mélanger le beurre pommade avec le persil haché (= beurre d'herbes). Récupérer la fleur de thym, la mélanger à la chapelure. Enrouler chaque escargot dans le beurre d'herbes et rouler dans la chapelure. Remettre au réfrigérateur. Les sortir au bout d'1/4h, les passer à l'anglaise (oeuf battu) et à la chapelure une deuxième fois. Bien les rouler dans la paume de la main. Les faire frire. Assaisonner la salade. Dresser. Ajouter sur la salade de la menthe ciselée.
20/04/2009
On ne dirait pas le Sud, c'est le « Suuud » ! Avec les mêmes accents désespérés que Galabru quand il parle du « Nooord », dans ce film qui fit cartonner les ch'tis. Le Suuuud de Paris. Pas si loin, mais quand même. D'où la question qu'on ne peut s'empêcher de se poser en roulant sur la sinistre nationale : qu'est-ce qui lui a pris, à Thierry Faucher, d'aller s'installer à Châtillon ? Entre petits pavillons et grandes barres d'immeubles ? À dix minutes à pattes du moindre terminus de la ligne 13 ? Réponse : le plus discret des chefs de la bande à Camdeborde fait tout simplement à manger pour les Châtillonnais. Et les Malakoffiots. Et les Fontenaisiens. Et les Balnéolais. Et, sûrement, d'ici peu, pour les Parisiens. Qui, comme tout le monde, trouveront que cette ancienne cave en fait vraiment beaucoup -- dans le meilleur sens du terme. À la fois bistrot (au rez-de-chaussée), table d'hôte (en haut), guinguette quand il fera beau avec terrasse à tonneau, noces et banquets quand on voudra festoyer, caviste pour ramener une bonne bouteille de bugey de Renardat-Fache à la maison pour l'apéro (17€), et puis, qui sait, café pour le petit-déjeuner ou... barbier pour être rasé de frais ! (Juré, ça va se faire !) Mais pour l'instant, le fauteuil de barbier, on s'y pose pour manger. Du pur Faucher, comprenez du bistronomique certifié par les organismes de contrôle officiels : huîtres de David Hervé aux ris de veau et aux poireaux, velouté de lentilles et foie gras rôti nappant une immense crème d'ail, cromesquis d'escargots et salade de mâche, épaule de lapin sur-confite flanquée de haricots tarbais bien croquants, joue de boeuf et carottes au beurre, baba au rhum et autres quenelle de chocolat à la crème safranée. Rappel du trajet pour les distraits : dix minutes entre la Porte de Vanves et Châtillon, puis dix autres à pied pour s'ouvrir l'appétit. Rien d'insurmontable, non ? Menus : 19€ (table d'hôte, buffet à volonté), 30€. Carte : compter 40-45€. // S.D.
20/04/2009
Thierry Faucher (L'Os à Moelle, la Cave de l'Os à Moelle dans le XVe, Les Symples à Issy-les-Moulineaux) ouvrira très prochainement le Barbezingue à Chatillon en banlieu de Paris. Le chef avait fait une pre-ouverture avec l'arrivée du Beaujolais nouveau de Marcel Lapierre. Petits plats trop bon, et ambiance de folie... Chicfood n'en a pas perdu une bouchée! Barbezingue,14, boulevard de la Liberté, 92320 Châtillon.
25/02/2009
Vacherie des proximités, les tables de banlieue souffrent souvent de leur géographie post-périphérique. Comme si les estomacs paniquaient soudain à l'idée du footing en fin de ligne 13 et des voix off du GPS. Prenez ce Barbezingue, fleuri au gris de Châtillon. Pour les autochtones, il y a certainement là pas loin d'une aubaine mais, pour les autres, toujours la même histoire : Châtillon alias Pétaouchnok et la litanie du « j'y vais, j'y vais pas » ! Sur ce coup pourtant, dommage de se priver. D'abord pour ce Thierry Fauché, robuste fourailleur de bistrot bohème (L'Os à Moelle, les Symples, à Issy...). Ensuite, parce que, histoire de donner le change aux doutes, voilà deux adresses en une seule : un premier étage en mine de bonne franquette avec les grosses faims guinchant au buffet des « comme chez soi » ou bien ce rez-de-chaussée dont, en descendant l'escalier, la cuisine monte d'un cran avec des petits plats soudain mieux que chez soi.
Paumée dans une banlieue à la mine de crayon (selon la météo, triste comme chez Tardi ou gaie comme un samedi midi), une caisse de résonance futée offerte aux manières ménagères : bistronomie au rez-de-chaussée et brave promiscuité de buffet à l'étage.
Des copains d'abord !
À l'étage, table d'hôte et buffet à volonté : 19 €, imparable ! Au rez-de-chaussée, menu-carte à 30 € bien senti. Bouillon de boeuf crémeux et pignons aillés : restructurant. Huîtres aux pieds de cochon : de la gouaille à gober. Poitrine de veau, choucroute de navet : bon enfant.
Vu le monde, où l'on vous placera. Service véloce.
02/09/2009
Lu sur une petite ardoise: «Os de veau à ronger (1 euros).» Ça en dit long sur le tempérament bistrotier de l'adresse... Après l'Os à moelle et la Cave du même nom, dans le XVe, après les Symples de l'Os à moelle, à Issy-les-Moulineaux, Thierry Faucher plante donc son drapeau sur le toit d'une petite baraque de banlieue avec terrasse et jardinet. Des mois qu'on l'attendait, ce Barbezingue... et on n'a pas été déçu!
Le chef y lâche une cuisine de sentiments bien rodés: une bonne soupe de potiron, crème aillée, copeaux de comté et pignons de pin, une épaule de lapin extra, accompagnée d'une embeurrée de chou au lard paysan et d'un foie gras poêlé, puis une généreuse quenelle de chocolat Guanaja et sauce au safran...
Le reste? Un habillage rustico-viticole, des vins parfaits dans leur profil bio-nature, et des additions au rapport qualité-prix miraculeux.
02/09/2009
On l'attendait serviette au cou depuis des lustres. Au énième appel, sur un air mille fois entendu de « l'ouverture n'est pas pour demain ! », on a fini par ne plus y croire. Puis, brutalement, l'info sort : Thierry Faucher vient d'inaugurer son annexe châtillonnaise. Branle-bas de combat, vu le succès tranquille et les prix doux de son Os à Moelle et de sa Cave (15ème) ainsi que de ses Symples (Issy-les-Moulineaux). Rassemblement des troupes et direction Châtillon, fissa s'il vous plaît. Façon de parler : les bons vivants ne résidant pas à proximité doivent se préparer à de longs trajets. Passé la porte de ce troquet néo-rétro avec terrasse et jardin, la maison leur demande un dernier effort : table d'hôte ou restaurant ? Popote des familles ou assiettes « bistronomiques » ?
En clair, ils ont le choix entre soupe de lentilles, jambons de chez Eric Ospital, oeuf mollet à l'olive, compotée de boeuf..., le tout à l'étage, à volonté et servis par eux-mêmes (17€ par personne), ou crème de homard (5€), poitrine de veau braisée et mousseline de céleri (10€), quenelles de chocolat (7€)..., joliment dressés et apportés au pied du verre ballon, en Rdc. Va pour la seconde formule.
Chorizo, coriandre et croûtons relèvent à point nommé le velouté, la viande et la purée fondent en bouche, pas dans les mains, à l'exception de l'os de veau en panure à ronger (1€ de supplément), et le chocolat guanaja s'adoucit d'une crème safranée.
Bref, de l'humeur et de la rigueur dans chaque plat. Idem dans le verre (Saumur blanc de Thierry Chancelle, VDP de l'Ardèche d'Hervé Souhaut...). Les fines gueules en redemandent et oublient vite les péripéties de l'aller. A quand le retour ?